Vous avez informé votre client des différentes primes et subventions dont il peut bénéficier pour l’aider à réduire le coût de l’installation ou de la modernisation de son chauffage au fioul domestique (lire la rubrique “Les aides à l’investissement”). Mais un financement des travaux peut être nécessaire. De nombreuses formes de prêts sont à sa disposition. Vous pouvez l’aider à “défricher” le type de financement le mieux adapté à ses besoins : crédits travaux, prêts immobiliers, crédits à la consommation…
LES PRÊTS DÉVELOPPEMENT DURABLE
Ils sont souvent avantageux et réservés aux seuls travaux destinés à réaliser des économies d’énergie. Ces travaux doivent être éligibles au crédit d’impôt.
Ils sont destinés aux propriétaires d’une résidence principale, secondaire ou aux locataires occupants. Certains Conseil Généraux et certaines communes peuvent proposer ce type de prêts. Les établissements bancaires ont mis en place des prêts “développement durable” adossés ou non au Livret de développement durable.
L’ECO-PRET A TAUX ZERO est un dispositif du Plan Bâtiment du Grenelle de l’Environnement. Sa mise en place permet de financer la rénovation des logements existants afin de réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effte de serre.
En savoir plus sur l’Eco-prêt à taux zéro
Pour en savoir plus sur les différents prêts développement durable, consultez le site : www.ademe.fr – Rubrique “Financez vos travaux”
LES PRÊTS RÉGLEMENTÉS
Ces prêts dits “aidés” sont réglementés et définis selon des critères stricts.
Le prêt conventionné (PC)
Il fait l’objet d’une convention entre la banque et l’Etat d’ou son nom. Il permet, entre autres, de financer des travaux d’amélioration dans un logement de plus de 10 ans.
Le prêt à l’accession sociale (PAS)
Ce prêt conventionné donne accès à l’aide personnalisée au logement (APL) suivant les critères d’attribution de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).
Le prêt à l’amélioration de l’habitat (PAH)
Pour en bénéficier, votre client doit percevoir au moins une prestation familiale de la CAF. Ce prêt à 1% finance des travaux de réparation, d’assainissement, d’amélioration (chauffage, sanitaire), d’agrandissement ou d’isolation thermique.
Le prêt épargne logement (PEL)
Après une période d’épargne obligatoire, le prêt finance l’acquisition et des travaux de réparation ou d’amélioration du logement.
Le compte épargne logement (CEL)
Il est identique au PEL mais le montant de son financement est moins important.
Le prêt à taux zéro
Il finance des travaux de la résidence principale avec mise aux normes.
LES PRÊTS DU SECTEUR LIBRE
L’octroie de ces prêts par les établissements bancaires et les organismes préteurs sont uniquement soumis aux capacités de remboursement des clients.
Les prêts bancaires
Dans le cas de financement de travaux, ils sont attractifs si la durée de remboursement est de courte durée.
Le prêt à taux fixe
Il est souvent devenu modulable dans la durée et le montant des mensualités. Son taux d’intérêt reste identique jusqu’à la fin du remboursement du prêt.
Le prêt à taux variable
Il est indexé sur un indice de référence variable ce qui entraîne la baisse ou la hausse du taux d’intérêt du prêt. Il est moins utilisé pour financer des travaux chez les particuliers.
Le crédit hypothécaire
Une personne peut faire un emprunt en donnant son bien immobilier en garantie des paiements. Le montant du crédit dépend moins de la solvabilité de l’emprunteur que de la valeur de son bien gagé auprès du préteur.
Les prêts à la consommation
Plusieurs formes de prêts à la consommation peuvent financer des travaux : prêts personnels, prêts revolving,…
Le prêt personnel
Contrairement à certains prêts qui demandent des justificatifs, son utilisation est libre. La souplesse de son obtention peut être intéressante pour financer certains types de travaux.
Le crédit révolving
Cette forme d’emprunt financier est peu recommandée, compte tenu d’un taux d’intérêts très élevé.