L’énergie fioul domestique présente des spécifications de qualités qui évoluent régulièrement et qui sont toujours plus rigoureuses.
Les améliorations constantes des caractéristiques du fioul domestique sont souvent mal connues et pourtant bien réelles.Elles répondent parfaitement aux avancées technologiques et aux hautes performances des systèmes de production de chaleur.En contribuant à l’amélioration de la combustion, le fioul domestique participe aux économies d’énergie recherchées et de fait à la protection de l’environnement.
Enfin, la composition de cette énergie la rend très sûre dans son utilisation domestique et donc dans son stockage.
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Le pouvoir calorifique du fioul domestique
Le fioul domestique présente un fort pouvoir calorifique.
Spécification et qualité du fioul domestique
Les spécifications du fioul domestique, de plus en plus rigoristes, ne cessent d’évoluer. Elles rendent ce combustible toujours plus sûr. Il présente des qualités sans cesse améliorées dans la recherche de la meilleure combustion possible, des économies d’énergie et de la préservation de notre environnement. Ainsi, l’évolution permanente de cette énergie répond aux développement des technologies de chauffage.
Consultez La fiche de spécifications de qualité du fioul domestique
Une teneur en soufre considérablement réduite.
Avec 1 000 ppm (parties par million), c’est à dire une teneur en soufre maximale de 0,1 %, la teneur en soufre du fioul domestique est devenu extrêmement faible. Au cours des 4 dernières décennies, cette teneur a été divisée par huit et devrait se poursuivre dans les années à venir.
Les fiouls de qualité supérieure
Les fioul de qualité supérieure sont une démarche volontaire de la profession pétrolière afin de proposer aux utilisateurs un combustible avec des qualités encore supérieures. Des traitements complémentaires, une additivation poussée ou une sélection de “coupes plus légère ” issue du raffinage améliorent la tenue au températures froides et les performances de la combustion avec une réduction de la consommation et d’autant les émissions de gaz à effet de serre.
Les biocombustibles
Les professionnels recherchent depuis plusieurs années un combustible à émissions de gaz à effet de serre particulièrement faibles ave le fioul domestique. Elles conduisent à l’incorporation d’ester méthyliques d’acides gras (EMAG) dans le fioul domestique. Aujourd’hui l’incorporation de biocombustibles est autorisée jusqu’à 7 % dans le fioul domestique (spécifications administratives).
Toutefois, ces agrocombustibles font l’objet d’une attention soutenue compte tenue de leurs impacts sociaux et environnementaux. Cette prise de conscience conduit la filière du fioul domestique à travailler au développement de biocombustibles de seconde génération issus de végétaux non alimentaires (voir encart). Au niveau européen, la Fédération européenne des constructeurs de chaudières – EHI- et la Fédération européenne de promotion du fioul domestique -EUROFEUL- réalisent un field test sur plusieurs dizaines d’installations de chauffage. Des résultats démontrent que 10% d’EMHV dans le fioul domestique ne déprécie pas les qualités de fonctionnement d’une installation adaptée performante de chauffage au fioul domestique.
Les évolutions des biocombustibles, plus éco-responsables.
Il existe 2 types d’agrocombustibles : les combustible de première génération appelés huiles végétales pures (HVP) et esters méthyliques d’huile végétales (EMHV) produits à partir de la réaction d’huiles végétales avec le méthanol dérivés de l’éthanol des betteraves, cannes à sucre ou céréales.
Les acteurs du fioul disponible sont particulièrement impliqués dans le développement de biocombustibles dit de seconde génération. Ces nouveaux combustibles utilisent comme matière première la biomasse dite lignocellulosique. Ce sont des végétaux non alimentaires : résidus de bois, déchets agricoles, déchets forestiers, …. Quelques usines pilotes en Europe et aux Etats-Unis produisent déjà ce biocarburant.