L’origine anthropique des émissions de gaz dans l’atmosphère est aujourd’hui actée. Les énergies fossiles participent largement à cette production de pollution atmosphérique.
Cette prise de conscience a conduit les producteurs et les distributeurs de ces énergies à agir conjointement au seins d’organismes étatiques et corporatistes et individuellement dans leur entreprise. Ce dynamisme produit, dans la durée, des réductions significatives de gaz à effet de serre et de polluants. Résultant d’efforts portés conjointement sur les évolutions techniques remarquables des matériels de production de chaleur ainsi que sur les qualités de l’énergie elle même, le fioul domestique et son mode de chauffage associé dans l’habitat contribuent aux objectifs d’une meilleure efficience énergétique.
Energies et gaz atmosphériques
Il faut différencier les types d’émissions de gaz dans l’atmosphère. Ils sont de deux natures :
- Les polluants atmosphériques, principalement, les oxydes d’azote (NOx) et les dioxydes de soufre (SO2) se recombinent avec la vapeur et seraient responsables de pluies acides.
- Les gaz à effet de serre (GES) tel que le dioxyde de carbone (CO2), composante principale des combustibles fossiles et le méthane (CH4) composante essentielle du gaz de réseau dit “naturel”. En effet de serre sur notre planète, le méthane est considérablement plus puissant (23 fois) que le dioxyde de carbone. La comparaison objective des émissions de GES produites, pour le chauffage, par les principales énergies n’est pas simple. De nombreuses études ont été menée avec des résultats divergeant. Toutefois, une mesure réaliste doit prendre en compte l’impact environnemental de chaque énergie de la “source à l’usage”, c’est à dire l’ensemble du processus d’analyse de cycle de vie (ACV).
Ineptie environnementale : le fioul domestique vers le Gaz méthane
La substitution énergétique du fioul domestique vers le gaz méthane a interpellé le Centre d’Information sur les Combustibles Liquide en Belgique. La conduite d’une expertise, actualisée en 2012, par un cabinet indépendant spécialisé sur l’environnement et l’ACV prend en compte l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du méthane et du fioul domestique : extraction, transport, transformation, combustion. Chaque énergie est analysée selon un scénario de référence et un scénario de substitution énergétique vers le gaz méthane dit “méthode marginale”. Sur une installation de chauffage, le transfert de l’énergie fioul domestique vers le gaz méthane produirait un impact sur le climat de 18 % de GES supplémentaire sur 20 ans. Entre ces deux énergies, les émissions de gaz ne s’équilibreraient qu’au bout d’un siècle. Dans la recherche de la meilleure efficacité énergétique des bâtiments, les systèmes thermiques les plus performants associés aux qualités environnementales des énergies renouvelables sont les seuls leviers pour atteindre les objectifs souhaités de réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre en 2050.
Electricité et émissions de gaz à effet de serre
La mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par l’électricité en France afin de satisfaire ses besoins en consommation n’est pas aisée. En effet, le mix des systèmes de production électrique varie en fonction des usages que sollicitent cette énergie. Ainsi, la mesure des émissions de CO2 est, pour le chauffage, couramment évaluée selon une méthode appelée “méthode de contenus saisonnalisés par usages”. Elle serait, selon une étude EDF-ADEME 2005, de 180 grammes/kWh. Cette valeur est d’ailleurs retenue dans le DPE (chauffage). Mais d’autres études prennent en compte à la fois la demande électrique et ses modes de productions avec une approche marginale. Dans cette configuration, ses émissions ponctuelles de CO2 explosent jusqu’à 600 CO2/kWk hk, soit le double des émissions d’un chauffage au fioul domestique.
Fioul domestique et émissions de gaz de gaz à effet de serre.
La recherche de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment celle du CO2 pour le fioul domestique résultante de sa combustion, est proportionnelle à la consommation d’énergie. Les technologies disponibles de chauffage et encore d’avantage celles à venir dans les prochaines années, réduisent considérablement les besoins en fioul domestique pour un service rendu encore supérieur. D’autre part, les émissions de NOx et de CO produites par le chauffage au fioul domestique sont devenues très faibles . Ce bénéfice provient de la montée en puissance des brûleurs fioul domestique “Low NOx ” installés. Enfin, l’amélioration continue de la qualité du fioul domestique, l’ abaissement significatif de sa teneur en soufre, la commercialisation de nouveaux fiouls domestiques concourent à diminuer fortement l’ensemble des émissions de cette énergie.