Energie Citoyenne

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Les incertitudes économiques et sociales conditionnent les comportements profonds des consommateurs français et leurs actes d’achats. Pour certains d’entre eux, la dégradation même de leur pouvoir d’achat entraine un état précaire. La facture énergétique des ménages est devenue un poste important de dépenses. Celui du chauffage et de l’eau chaude sanitaire est le plus conséquent.

La consommation et le coût des énergies doit nous inciter à rechercher la meilleure efficacité énergétique possible de l’habitat. Mais le montant de l’investissement de l’amélioration thermique peut dissuader le maître d’ouvrage. Des réponses concrètes doivent être argumentées, incitées, aidées.

Ainsi, une rénovation personnalisée par étapes et définie par postes prioritaires apporte les économies les plus rapides pour l’investissement le mieux maîtrisé. Des aides financières publiques constituent des leviers concrets au service des ménages pour contribuer à notre indépendance énergétique et à la préservation environnementale.

La rénovation des systèmes de chauffages vétustes avec des équipements à eau chaude performants réduisent les besoins en énergie de 30 à 40 %. Or c’est dans l’habitat individuel existant que l’effort doit être porté. Pour la seule énergie fioul domestique, plus d’un million de maisons nécessitent une modernisation de leur système de chauffage installé principalement en zone rurale.

Enfin, la dynamique économique conséquente au seul renouvellement du parc de chaudière dans les bâtiments existants est génératrice de milliers d’emplois locaux précise “Energies & Avenir”.

  • Fioul domestique, vers la Transition énergétique
  • Efficacité énergétique
  • Parc Chauffage Fioul domestique : rénovations et perspectives
  • Fioul domestique, vers la Transition énergétique

Les objectifs de l’Union Européenne pour 2020 dans le cadre de son programme « Changement climatique et énergies renouvelables » prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 %, une utilisation d’énergies renouvelables de 20 % et une augmentation de 20 % de l’efficacité énergétique. Notre pays a fixé, dans les objectifs de sa Transition énergétique, cette règle identique des « 3 x 20 % ».

Initialement, la loi de programmation de 2005 a défini les axes de notre politique énergétique : maîtriser la demande en énergie – développer la recherche et l’innovation du secteur de l’énergie avec les énergies vertes – assurer des moyens de transports et de stockages adaptés.

Aujourd’hui, la Transition énergétique élabore l’ indépendance énergétique par la réduction de nos consommations d’énergies fossiles au profit de bouquets énergétiques et le développement des énergies renouvelables.

Pour l’habitat, l’énergie fioul domestique, avec un parc de chauffage de plus de 3 millions de maisons individuelles et 3ème énergie de chauffage en France, s’inscrit pleinement dans cette démarche nationale de réduction des besoins énergétique.

Le fioul domestique présente des solutions techniques très adaptées aux réglementations les plus strictes, celles de la RT 2012, des Bâtiments Basse Consommation rénovés mais aussi aux évolutions prochaines des bâtiments. Après 2020, la réglementation thermique à venir créera des habitats nouveaux. Ils consommeront très peu d’énergie mais en produiront d’avantage que leurs besoins. Elle sera distribuée localement.

Efficacité énergétiqueDans le bâtiment, la maîtrise de l’énergie portée par le défi environnement est devenu aujourd’hui un enjeu dicté d’abord par des préoccupations économiques et sociales.

En matière de pouvoir d’achat, la recherche de la meilleure efficacité énergétique des logements constitue une des priorités des occupants afin de réduire sensiblement la facture énergétique.

Qu’il s’agisse de rénovation de logements ou d’habitat neuf, le fioul domestique dispose de solutions techniques pertinentes et diversifiées. Elles sont bien adaptées aux évolutions nécessaires de nos habitudes de consommations énergétiques définies dans la Réglementation Thermique 2012 et les exigences des Bâtiments Basse Consommation, associées à un bâti isolé et aux énergies renouvelables.

Habitats existants et rénovation thermique.

Pour l’énergie fioul domestique la rénovation de son parc de chauffage “énergivore” est une nécessité impérieuse. Cette rénovation des maisons individuelles, qui représente l’essentiel de ce parc, est soumise à la réglementation thermique dite ” élément par élément “.

Elle impose des exigences de performances minimales pour les procédés de production de chaleur et les parties construites du bâti comme l’isolation thermique. La RT dite “globale” s’impose pour les bâtiments de plus 1 000 m2 et pour un montant supérieur à 25 % de la valeur vénale du bien. Cette réglementation fixe des niveaux de performances globaux à atteindre.

La garantie de cette performance énergétique globale des bâtiments est délivrée par des organismes agréés dans le cadre d’une certification environnementale. Plusieurs labels définissent les cadres réglementaires d’exigences minimales.

Télécharger l’Arrêté du 29 septembre 2009 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label “haute performance énergétique rénovation”

Le label Haute Performance Énergétique Rénovation – HPE
Le label HPE atteste que le logement rénové présente un niveau de consommation maximal de 150 kWh/m2 shon*.an.

En conservant l’énergie fioul domestique, plusieurs solutions permettent d’atteindre le niveau HPE Rénovation : l’association d’une chaudière à condensation et l’isolation partielle de l’enveloppe de la maison ou l’installation d’une chaudière à condensation couplée à un système solaire combiné – SSC – ou un Chauffe-eau Solaire Individuel – CESI.

  • Le SHON est la prise en compte des surfaces habitables supérieures à 1,80 m sous plafond.
  • Un exemple en Alsace : la rénovation thermique d’une maison
  • Le label Bâtiment Basse Consommation Rénovation – BBC Rénovation.

D’un niveau supérieur au label HPE, le label BBC Rénovation doit présenter pour une habitation une consommation d’énergie primaire inférieure à 80 kWh/m² et par an (modulée selon la zone climatique et l’altitude). Pour atteindre ce niveau de performance une approche globale des différents postes doit être réalisée.

La solution la plus pertinente associe une chaudière fioul domestique à condensation, un système solaire combiné et une isolation du bâti renforcée avec une ventilation améliorée. Les économies d’énergie primaire réalisées sont importantes avec un gain de plus de 80 %.

Réglementation Thermique 2012 et habitat neuf

La RT 2012 est applicable à tous les permis de construire déposés depuis 1er janvier 2013 pour tous les bâtiments d’habitations neufs (maisons individuelles ou accolées, logements collectifs, …).La RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/m².

an avec une modulation selon la zone géographique, l’altitude du lieu, le type d’usage du bâtiment. Les procédés technologiques avec le fioul domestique (chaudières à condensation, brûleurs modulants) présentent des solutions de production de chaleur à très haut rendement. Elle répondent parfaitement aux exigences de la RT 2012 pour l’équipement des Habitations neuves.

La RT 2012 et ses exigences de résultats :

L’efficacité énergétique du bâti. Cette exigence limite les besoins en énergie liés à la conception du bâti. Elle est définie par le coefficient «Bbiomax» (besoins bioclimatiques du bâti).

La consommation énergétique du bâtiment. Elle concerne les consommations de chauffage, de refroidissement, d’éclairage, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes, ventilateurs). Le coefficient « Cepmax » détermine l’exigence de consommation maximale conventionnelle d’énergie primaire. Elle s’élève à 50 kWh/m².an. Cette exigence impose l’utilisation de systèmes d’ équipements énergétiques à haut rendement et pour partie avec énergie renouvelable.

Le confort d’été dans les bâtiments non climatisés.La RT 2012 définit des typologies de bâtiments afin d’assurer un bon niveau de confort d’été sans système technique de refroidissement.

Télécharger l’Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments

Parc Chauffage Fioul domestique : rénovations et perspectives

La consommation énergétique du secteur résidentiel et tertiaire représente plus de 40 % de la consommation d’énergie finale en France et contribue à hauteur de 18 % aux émissions nationales de gaz à effet de serre (sources INSEE).

Pour les seuls logements d’habitation 70 % de leur consommation d’énergie est consacrée à la production du chauffage. Ce secteur présente donc un potentiel de réduction de GES très important compte tenu des performances thermiques généralement moyennes des bâtiments existants.

Le parc de chauffage au fioul domestique en France, surtout situées en zone rurale, équipe plus de 20 % des maisons individuelles (source CEREN). La consommation d’énergie moyenne, pour une habitation de 100 m2, serait de 255 kWh/m2.an, soit 2 550 litres de fioul domestique par an, selon l’ANAH.

Enfin, 35 % de ces habitations, souvent peu isolées, fonctionnent avec des chaudières plutôt anciennes et un rendement moyen compris entre 67 % à 77 %. Le simple remplacement de ces 1,4 million de générateurs par les chaudières à condensation fioul domestique apporte un gain d’économie d’énergie de 30 % et réduit ses émissions de CO2 de plus de 1 million de tonne par an.

L’habitat existant : les solutions cohérentes de rénovation.

Certaines solutions techniques appellent de nombreuses interrogations sur le gain réel apporté en terme d’économie d’énergie et environnemental au vu de l’investissement initial très important donc de l’amortissement.

Les incertitudes économiques et les contraintes financières des ménages ne doivent pas freiner voire différer les objectifs de la Transition énergétique. L’association Energie & Avenir résume bien le fond de la solution ”

… toute économie rapidement dégagée au niveau du système de chauffage est particulièrement appréciable et n’obère pas la réalisation d’actions futures d’isolation thermique dont les temps de retour sont beaucoup plus importants”.

Ainsi la modernisation du parc de chauffage au fioul domestique propose 2 niveaux de traitement :

Le facteur 2. Avec la mise en œuvre d’un bouquet de 2 travaux, cet investissement raisonné affiche un temps de retour investissement/exploitation court. Il comprend l’installation d’une chaudière fioul domestique à condensation associé à l’isolation des combles. Il divise pratiquement par 2 les consommations initiales. Il permet l’obtention de l’Eco-prêt à taux zéro.

Le facteur 4. Proche du labelle BBC Rénovation Effinergie, ce niveau de performance élevé nécessite l’isolation du bâti, l’installation d’une chaudière à haute performance énergétique couplé à une énergie renouvelable.

La rénovation programmée “étape par étape”.Les coûts importants nécessaires pour réaliser la rénovation thermique des habitations conduisent de nombreux propriétaires à différer les travaux. Une analyse globale du projet de modernisation étape par étape permet d’engager des travaux tout en programmant les futures améliorations à entreprendre.

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