Développement durable

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Limiter notre impact environnemental

Les pouvoirs publics élaborent des obligations et des moyens pour inciter les professionnels et les particuliers à maîtriser les consommations d’énergies et à limiter notre empreinte écologique. Diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 est un objectif ambitieux. Toutefois, Il demeure le but à poursuivre.

La rénovation thermique du parc des logements existants particulièrement “énergivore” doit être accélérée. Pour le seul parc de chauffage existant au fioul domestique, plus du tiers fonctionne avec des rendements moyens de 70 %. C’est un gisement de réduction d’émissions de gaz à effet de serre important. Or, le seul remplacement de 1,4 million de chaudières vétustes par des chaudières à condensation fioul domestique réduit la quantité de

CO2 dans l’atmosphère de 1,5 millions de tonnes par an. Pour une habitation individuelle, la seule combinaison de travaux d’isolation et de remplacement d’une chaudière par une chaudière haute performance énergétique diminue la consommation de fioul domestique de près de la moitié et d’autant les émissions de gaz à effet de serre tout en procurant d’avantage de confort à ses occupants.

Le chauffage au fioul domestique ne souffre pas de son manque d’innovations technologiques adaptées aux besoins d’aujourd’hui , il soufre uniquement d’une image de chauffage passéiste.

Les énergies renouvelables, déjà obligatoire pour les constructions neuves, ont une production intermitente. Elles nécessitent une énergie complémentaire pour satisfaire l’ensemble des besoins réguliers en chauffage et en eau chaude sanitaire tout au long de l’année. Les systèmes hybrides avec le fioul domestique apportent des solutions avantageuses en termes de performances et de préservation de l’environnement.

Dans la démarche environnementale de la Transition énergétique marquée par la “sobriété et l’efficacité énergétique” les évolutions permanentes des spécifications de qualité du fioul domestique conjointes à celles des technologies nouvelles de production de chaleur inscrivent pleinement notre énergie dans la stratégie globale de recherche de la meilleure efficience énergétique des bâtiments.

  • Bâtiments : impact environnemental
  • Energies et environnement
  • Evolution du Fioul domestique

Bâtiment et impact environnemental

Le chauffage a un impact environnemental  important notamment  dans ses activités résidentielles et tertiaires. Mais les réglementations thermiques successives et les évolutions significatives des matériels de productions de chaleur ont divisé par 5 la consommation d’énergie par logement au cours des 30 dernières années.

Ainsi, si les bâtiments anciens affichent une consommation moyenne d’énergie de l’ordre de 255  kWh ep/m².an, les Bâtiments Basse Consommation neufs  imposent une exigence énergétique de 50 kWh ep/m². an et de 80 kWh ep/m². an dans la rénovation labellisée BBC.

À terme, dans le bilan de consommation énergétique global de l’habitation le très faible besoin énergétique inhérent à la seule production de chaleur du logement n’est plus le poste prépondérant. Par contre, les consommations des équipements domestiques (lumières, ordinateur, TV, …) deviennent importantes.

Une méthode nouvelle devrait donc être conduite dans l’analyse de l’impact environnemental de ces habitations neuves ou rénovées dans les prochaines années. Sur son parc de logements équipé de chauffage en fioul domestique, cette énergie et ses technologies associées ont fait des efforts considérables prouvés. Ils apportent une contribution réelle dans les recherches des économies d’énergie, des réductions de gaz à effet de serre et des émissions de gaz polluants.

Analyser le Cycle de Vie de l’habitat.

Jusqu’à présent la consommation énergivore d’un bâtiment considérait ses postes importants comme le chauffage. Aujourd’hui et encore d’avantage demain les très faibles consommations liées au chauffage font émerger d’autres postes énergétiques ignorés jusqu’à présent. L’analyse du cycle de vie en énergie primaire du bâtiment quantifie les performances et évalue l’impact environnemental de l’habitation considérée depuis l’extraction des matières premières qui la composent, ses phases de fabrication, l’ensemble des usages consommateurs d’énergies jusqu’à sa destruction en fin de vie. D’autre part, la prise en compte de “l’énergie grise”, autrefois négligée et oubliée, devient nécessaire dans la mesure des impacts sur l’environnement liés aux habitats de conception BBC et des générations suivantes.

L’ACV,  une évaluation nouvelle de la consommation de l’habitat ?

Le développement programmé des bâtiments rénovés basse consommation, des constructions neuves encadrées par la RT 2012 et la prochaine RT 2020, obligent à repenser profondément les systèmes de production de chaleur et la façon de consommer l’énergie. La RT 2012 constitue une rupture par rapport aux précédentes réglementations thermiques. Ainsi, le poste “énergie chauffage” auparavant largement prépondérant ne représente plus que 32 % des consommations d’énergies primaires totale sur l’ensemble du cycle de vie de la maison. Ce poste est devenu équivalent à celui des usages spécifiques  électriques . La question de la production locale de l’électricité se pose.

Enfin, pour une habitation “RT 2012”, ses seules périodes de construction et de démolition représentent plus de la moitié de sa quantité de fioul domestique consommée pendant l’ensemble de la durée de vie de la maison.

Energies et environnement

L’origine anthropique des émissions de gaz dans l’atmosphère est aujourd’hui actée. Les énergies fossiles participent largement à cette production de pollution atmosphérique.

Cette prise de conscience a conduit les producteurs et les distributeurs de ces énergies à agir conjointement au seins d’organismes étatiques et corporatistes et individuellement dans leur entreprise. Ce dynamisme produit, dans la durée, des réductions significatives de gaz à effet de serre et de polluants. Résultant d’efforts portés conjointement sur les évolutions techniques remarquables des matériels de production de chaleur ainsi que sur les qualités de l’énergie elle-même, le fioul domestique et son mode de chauffage associé dans l’habitat contribuent aux objectifs d’une meilleure efficience énergétique.

Énergies et gaz atmosphériques

Il faut différencier les types d’émissions de gaz dans l’atmosphère. Ils sont de deux natures :

  • Les polluants atmosphériques, principalement, les oxydes d’azote (NOx) et les dioxydes de soufre (SO2) se recombinent avec la vapeur et seraient responsables de pluies acides.
  • Les gaz à effet  de serre (GES)  tel que le dioxyde de carbone (CO2), composante principale des combustibles fossiles et le méthane (CH4) composante essentielle du gaz de réseau dit “naturel”. En effet de serre sur notre planète, le méthane est considérablement plus puissant (23 fois) que le dioxyde de carbone. La comparaison objective des émissions de GES produites, pour le chauffage, par les principales énergies n’est pas simple. De nombreuses études ont été menée avec des résultats divergeant. Toutefois, une mesure réaliste doit prendre en compte l’impact environnemental de chaque énergie de la “source à l’usage”, c’est à dire l’ensemble du processus d’analyse de cycle de vie (ACV).

Ineptie environnementale : le fioul domestique vers le Gaz méthane

La substitution énergétique du fioul domestique vers le gaz méthane a interpellé le Centre d’Information sur les Combustibles Liquide en Belgique. La conduite d’une expertise, actualisée, par un cabinet indépendant spécialisé sur l’environnement et l’ACV prend en compte l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du méthane et du fioul domestique : extraction, transport, transformation, combustion.

Chaque énergie est analysée selon un scénario de référence et un scénario de substitution énergétique vers le gaz méthane dit “méthode marginale”. Sur une installation de chauffage, le transfert de l’énergie fioul domestique vers le gaz méthane produirait un impact sur le climat de 18 % de GES supplémentaire sur 20 ans.

Entre ces deux énergies, les émissions de gaz ne s’équilibreraient qu’au bout d’un siècle. Dans la recherche de la meilleure efficacité énergétique des bâtiments, les systèmes thermiques les plus performants associés aux qualités environnementales des énergies renouvelables sont les seuls leviers pour atteindre les objectifs souhaités de réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre en 2050.

Électricité et émissions de gaz à effet de serre

La mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par l’électricité en France afin de satisfaire ses besoins en consommation n’est pas aisée. En effet, le mix des systèmes de production électrique varie en fonction des usages que sollicitent cette énergie. Ainsi, la mesure des émissions de CO2  est, pour le chauffage, couramment évaluée selon une méthode appelée “méthode de contenus saisonnalisés par usages”. Elle serait, selon une étude EDF-ADEME 2005, de 180 grammes/kWh. Cette valeur est d’ailleurs retenue dans le DPE (chauffage).  Mais d’autres études  prennent en compte à la fois la demande électrique et ses modes de productions avec une approche marginale. Dans cette configuration, ses émissions ponctuelles de CO2 explosent jusqu’à 600 CO2/kWk hk, soit le double des émissions d’un chauffage au fioul domestique.

Fioul domestique et émissions de gaz de gaz à effet de serre.

La recherche de la réduction des émissions de gaz à effet  de serre, notamment celle du CO2 pour le fioul domestique résultante de sa combustion, est proportionnelle à la consommation d’énergie. Les technologies disponibles de chauffage et encore d’avantage celles à venir dans les prochaines années, réduisent considérablement les besoins en fioul domestique pour un service rendu encore supérieur.  D’autre part, les émissions de NOx et de CO produites par le chauffage au fioul domestique  sont devenues très faibles . Ce bénéfice provient de la montée en puissance des brûleurs fioul domestique “Low NOx ” installés. Enfin, l’amélioration continue de la qualité du fioul domestique, l’abaissement significatif de sa teneur en soufre, la commercialisation de nouveaux fiouls domestiques concourent à diminuer fortement l’ensemble des émissions de cette énergie.

Evolution du Fioul domestique

L’énergie fioul domestique présente des spécifications de qualités toujours plus rigoureuses qui évoluent régulièrement.

Les améliorations constantes des caractéristiques du fioul domestique sont souvent mal connues et pourtant bien réelles. Elles répondent parfaitement aux avancées technologiques  et aux hautes performances des systèmes de production de chaleur. En contribuant à l’amélioration de la combustion, le fioul domestique participe aux économies d’énergie recherchées et de fait à la protection de l’environnement.

Enfin, la composition de cette énergie la rend très sûre dans son utilisation domestique et donc dans son stockage.Consulter le document :  le Fioul domestique, une énergie en évolution

Le pouvoir calorifique du fioul domestique

Le fioul domestique présente un fort pouvoir calorifique.

Spécification et qualité du fioul domestique

Les  spécifications  du fioul domestique, de plus en plus rigoristes, ne cessent d’évoluer. Elles rendent ce combustible toujours plus sûr. Il présente des qualités toujours plus améliorées  dans la recherche de la meilleure combustion possible, du concours aux économies d’énergie et à la préservation de notre environnement. Ainsi, l’évolution  permanente de cette énergie répond aux développement des technologies de chauffage.

Consultez La fiche de spécifications de qualité du fioul domestique

Une teneur en soufre considérablement réduite.

Avec 1 000 ppm (parties par million), c’est à dire une teneur en soufre maximale de 0,1 %, la teneur en soufre du fioul domestique est devenu extrêmement faible. Au cours des 4 dernières décennies, cette teneur a été divisée par huit et devrait se poursuivre dans les années à venir.

Les fiouls de qualité supérieure

Les fioul de qualité supérieure sont une démarche volontaire de la profession pétrolière afin de proposer aux utilisateurs  un combustible avec des qualités encore supérieures. Des traitements complémentaires, une additivation poussée ou une sélection de  “coupes plus légère ” issue du raffinage améliorent la tenue au températures froides et les performances de la combustion avec une réduction de la consommation et d’autant les émissions de gaz à effet de serre.

Les fioul domestiques, perspectives environnementales

Les biocombustibles, éco-responsables

Les professionnels recherchent depuis plusieurs années un combustible à émissions de gaz à effet de serre particulièrement faibles ave le fioul domestique. Elles conduisent à l’incorporation d’ester méthyliques d’acides gras (EMAG) dans le fioul domestique. Aujourd’hui l’incorporation de biocombustibles est autorisée jusqu’à 7 % dans le fioul domestique (spécifications administratives).

Toutefois, ces agrocombustibles font l’objet d’une attention soutenue compte tenue de leurs faibles impacts sociaux et environnementaux. Ainsi, la filière du fioul domestique est particulièrement impliquées dans le développement de biocombustibles dit de seconde génération.

Ces nouveaux combustibles utilisent comme matière première la biomasse dite lignocellulosique. Ce sont des végétaux non alimentaires : résidus de bois, déchets agricoles, déchets forestiers, ….   Quelques usines pilotes en Europe et aux États-Unis produisent déjà ce biocarburant.

Au niveau européen, la Fédération européenne des constructeurs de chaudières – EHI-  et la Fédération européenne de promotion du fioul domestique -EUROFUEL-  réalisent un field test sur plusieurs dizaines d’installations de chauffage. Des résultats démontrent que 10% d’EMHV dans le fioul domestique ne déprécie pas les qualités de fonctionnement d’une installation performante de chauffage au fioul domestique adaptée.

Les fiouls domestique à très très basse teneur en soufre (TTBTS)

Ce combustible permet l’utilisation de systèmes de productions de chaleur novateurs éprouvés dans des pays d’Europe du nord. Il devrait connaître un développement et constitue une des voies à des chaudières encore plus performantes.

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